gopher

⇒GOPHER, subst. masc.

Région. (Canada). Petit mammifère fouisseur d'Amérique du Nord, proche de la marmotte. Les bêtes qui fournissent la pelleterie aux Sauvages sont : le blaireau, le renard gris, jaune et rouge, le pécan, le gopher (CHATEAUBR., Voy. Amér. et Ital., t. 1, 1827, p. 232). À chaque trou de gopher (...) un locataire (...) me souriait (...). Si j'allongeais la main vers lui, il pirouettait (...) les poils déployés en rosace au bout de sa courte queue (GENEVOIX, Routes avent., 1958, p. 67).

Prononc. et Orth. : []. Var. francisée gôfeur (cf. G. BRUNET, La Forêt, Montréal, éd. du Totem, 1953, p. 161). Étymol. et Hist. 1827 (CHATEAUBR., loc. cit.). Empr. à l'angl. d'Amérique gopher, nom de divers animaux fouisseurs : « genre de tortue terrestre du sud des États-Unis » (1791 ds DAE), « saccophore ou rat à bourse » (1812 ds NED), « spermophile » (1835 ds DAE). Orig. obsc. Selon N. WEBSTER, An American dictionary of the Engl. lang., 1848-64 (d'apr. NED), gopher serait empr. au fr. gaufre « rayon de miel », employé métonymiquement par les immigrants fr. en Amérique du Nord pour désigner ces animaux, en raison des trous qu'ils creusent dans le sol. Selon DAE, s.v. gopher et magofer, l'angl. gopher serait issu par aphérèse de megopher « genre de tortue terrestre », attesté dep. 1789, peut-être d'orig. indienne.

gopher [gɔfœʀ] n. m.

ÉTYM. 1827, Chateaubriand; angl. d'Amérique gopher, d'orig. incert.; p.-ê. de gaufre, employé par métonymie à cause des trous creusés dans le sol (dans le milieu francophone d'Amérique du Nord) ou de megopher, désignant une tortue terrestre, lui-même d'orig. incert., p.-ê. indienne.

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♦ Animal fouisseur, proche de la marmotte, vivant en Amérique du Nord (famille des Sciuridés).

Encyclopédie Universelle. 2012.